
96h non-stop – Edition 2018
L’édition des 96h non-stop s’est déroulée comme tous les ans le week end de l’ascension, comme tous les ans pendant les Nuits Sonores. Et comme tous les ans depuis 3 ans, Julien et moi avons relevé le défi de suivre, du 9 au 13 mai, les 60 participants pour leur livrer les meilleures images possibles : un pack photos de qualité et un film résumé de l’évènement, diffusé à la fin du raid.
Mais les 96h non-stop c’est quoi exactement ? Il s’agit d’un raid d’aventure, sportif et ludique, organisé par l’association lyonnaise OPTS. Le principe est assez simple : les 15 équipes de 4 ne savent qu’une chose, ils partent de Lyon le mercredi soir et arrivent à Lyon le dimanche soir. Au milieu ? 96 heures d’épreuves, toutes plus originales les une que les autres, qui peuvent arriver à n’importe quel moment du jour et de la nuit, qui leur permettent d’empocher des étoiles. Au terme de l’évènement, l’équipe ayant empoché le plus d’étoiles remporte la compétition. Le périmètre ? Absolument TOUTE la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le but ? Outre un certain masochisme de la part des participants, l’évènement permet à l’équipe gagnante de reverser une cagnotte solidaire, emmagasinée tout au long des épreuves, à l’association caritative qu’ils soutiennent.
Retour sur 4 jours absolument épiques, où se sont mêlés sueur, larmes, et même un peu de sang :
Pour ceux qui ont la flemme de tout lire, l’intégralité du récit est résumé sur la vidéo, dont le lien est disponible tout en bas de l’article.
JOUR 1 : Un échauffement solide, une petite ballade à VTT, des olympiades musclées et humides, une nuit indigeste.
Au lendemain d’une belle soirée, ponctuée par un jeu de piste qui a lancé l’édition des 96h non-stop 2018, tous les participants se sont retrouvés devant le musée de Confluence. Et c’est Jordan, un des gagnants de l’édition 2016, qui a lancé les hostilités. D’une main de maître, il a mené les participants à la baguette, en les trimbalant jusqu’au parc de Gerland en courant, mais pas que. Toute la musculature y est passée, avec une alternance de squat, burpees, pompes et autres exercices de gainage dont le vocabulaire m’échappe (j’ai du cherche comment écrire burpees, merci Google). Un échauffement qui laisse des marques.
Et c’est sous une légère bruine rafraichissante que le bus s’est arrêté à proximité du Puy en Velay, pour 20 km de VTT. Le parcours était parsemé de 3 ateliers : de l’agilité à Blavozy, un peu de puissance pour monter au Mont Serre, et du travail d’équipe à proximité de la ruine de Saint-Quentin, avant d’entamer une splendide descente vers le bus. Une jolie ballade qui a laissé des traces de boue sur les dents.
Les participants n’étaient pas au bout de leurs surprises : direction Chanteuges, sur un terrain coincé entre une magnifique abbaye et la rivière de l’Allier, pour les traditionnelles olympiades. Le tir à la corde était évidemment au rendez-vous. Chaque équipe s’oppose tour à tour et les participants tirent comme de mules pour faire passer l’autre équipe de son côté. S’en sont suivies deux épreuves : Floor is Lava, où chaque équipe devait traverser une certaine distance sur des morceaux de bois disposés sur des cubes en bois, afin de déposer un oeuf dans un seau sans le briser, le tout arrosé à coup de pistolet à eau par leur concurrents. La deuxième épreuve, et la plus originale de ces olympiade : le jeu de l’eau. derrière un nom très simple, un but tout aussi simple : remplir un seau d’eau à l’occasion d’une course en relai. Sauf que (bien évidemment, c’est les 96h !) chaque poste de relai est particulier : le premier puise l’eau dans l’Allier à l’aide d’un seau, doit jeter l’eau (sans le seau, hein !) au 2e relai. ce dernier tente à qui mieux-mieux de récupérer le maximum d’eau dans son seau et se précipite vers le 3e relai. Il doit verser l’eau dans un gros tuyau en PVC percé de nombreux trous. Le 3e relai file vers le 4e et dernier, mais doit avant tout ramper sous une bâche. C’est au tour du 4e relai qui, lui, dispose d’une bouteille en plastique toute percée. Pas si facile finalement.
Le journée fini, toutes les équipes se sont retrouvée dans un gite pour une bonne douche, un bon repas et une nuit bien méritée. Ah bon ? C’était sans savoir que nous leur réservions un délicieux réveil. Au beau milieu de la nuit, ils ont du se lever pour se diriger vers un défi solidaire qui les contraignait à manger un oeuf de 100 ans.
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JOUR 2 : Une épreuve interminable dans un paysage époustouflant
Avec encore quelques relents de la veille, direction les bords de l’Allier, où la team des organisateur conta une drôle d’histoire. Apparemment, plus loin en aval, des galets charriés par le courant contiendraient un trésor. Ce galet est gardé par un monstre (désolé Julien), qui n’accepte de le troquer que contre une noix dorée. La journée a donc commencé par la recherche de cette noix, dans les collines avoisinantes. Et quel meilleur moyen de descendre un cours d’eau que dans une embarcation. Tous les participants se sont donc rués sur les canoës mis à leur disposition, jusqu’au magnifique village de Chilhac. De là, la gardienne du village, plus connue sous le nom de Caty leur remet l’indice pour continuer la course. D’énigme en énigme, c’est le non moins magnifique village de Lavoûte-Chilhac qui est atteint. Une dernière belle ascension à pied a permis à tout le monde de récupérer le galet-trésor et gagner plus ou moins d’étoiles.
Aucune surprise ce soir là. Les participants ont pu profiter d’une délicieuse truffade et d’un bon lit douillet dans la station de ski et non moins thermale de Mont Dore.
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JOUR 3 : Le toit de l’Auvergne, un chant Suisse et un peu de tétanie
Que peut-on bien faire à Mont Dore ? “Tiens, essayez de monter là haut, voire si j’y suis”. Et Jérémy y était. Le sommet de l’Auvergne, culminant à 1850 m (environ) : Le Puy de Sancy. Et c’est à travers un superbe chemin de crête que les participants on pu atteindre le sommet. Descente difficile ? Et bien non. Après avoir basculé du côté de la Station de ski, mais un peu moins thermale de Super-Besse, une gigantesque tyrolienne a permis à tout le monde de descendre de la montagne à pas loin de 110 km/h. Un record de vitesse dans l’histoire des 96h non-stop ! Quelques kilomètres de plus, une petite course contre la montre qui finit en montée infernale, et c’est l’arrivée.
Le bus a rapidement embarqué tout le monde pour les emmener, après un diner bien mérité, à Clermont-Ferrand. Et c’est au milieu d’un stade de foot de la ville qu’a eu lieu une épreuve inédite : la tétanie. Par équipe de 4, ils devaient rester dans une position le plus longtemps possible, bras tendus, sans faire tomber le petit objet qui se trouvait entre eux. Les gagnants ont tenu 22 minutes. C’est fort !
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JOUR 4 : Un jeu de société, de l’eau qui ne vient pas que d’en haut, une course finale mouvementée
“C’est le dernier jour, tout le monde est sur les rotules. Du coup, on leur a préparé un petit jeu de société pour qu’ils puissent se reposer”
Clermont-Ferrand toujours. Parc de Montjuzet. Comme prévu, la pluie a commencé à tomber. Le jeu de société promis est le memory. retourner 2 dales identique. Facile. Sauf que l’épreuve se fait en relais et qu’il faut monter une énorme cote avant de pouvoir apercevoir les dalles. Et que, totalement essoufflés, on doit tirer sur les dalles avec une balle de tennis pour les retourner. Et ainsi de suite. Ah oui, j’oubliais : la dalle piège. Si elle est retournée, l’équipe doit faire 30 pompes.
Retour dans les environs de Lyon, à Anse exactement. Un étang est le spot idéal pour faire un petit aller-retour de nage. Hop hop hop, deux minutes ! trop facile ! On va construire un radeau plutôt. Allez allez, faites le tour de l’étang en courant pour mériter et récupérer de quoi l’assembler : chambre à air, bastaing, ficelle, et, pour le fun, un petit drapeau.
Et puis c’est la fameuse et tant attendue course finale. La plus courte de l’histoire des 96h puisque l’arrivée est située à 600 du départ … mais de l’autre côté du Rhône. Les participants l’aperçoivent sur le parc de la Feyssine, mais ils se trouvent à Caluire. La traversée la plus proche : la passerelle de la citée internationale. Peu importe qu’ils ne puissent pas nager pour rejoindre le drapeau plus vite, la pluie qui tombe a déjà noyé tout le monde. Cette année, il faudra serrer les dents et compter sur un mental d’acier pour pouvoir agiter le drapeau. Et au prix d’un effort surhumain, à se creuser la tête, à chercher, et à rêver d’une paire de chaussettes sèches, la team Bazex, pour sa troisième participation, parvient à l’arrivée en premier, et remporte les 96h, suivie par les Haya, et les tenants du titre : les Atomic Kitten
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Cette année, il fallait faire preuve de beaucoup de courage pour venir à bout de ces 4 jours de galère. Force, endurance, jugeote, et surtout énormément de mental. Et évidemment, un esprit convivial, un sourire omniprésent, et beaucoup de fun. Car c’est ça finalement les 96h. Les Bazex nous l’ont bien prouvé, et ils méritent leur victoire. Bravo à Anaïs, Sophie, Arthur et Stéphane.
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1 commentaire
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